6 juillet 2014

DVD : Pompéi (2014), de Paul W.S. Anderson


    Pompéi est le douzième film de Paul W.S. Anderson, le réalisateur de la plupart des Resident Evil. Lors de sa sortie en salles en France le 19 février 2014 et aux Etats-Unis le 21 février, les critiques sont mitigées, voire mauvaises. Quatre mois après, le mercredi 25 juin 2014, le film sort en DVD et Blu-ray. Il est proposé en trois éditions : une édition DVD simple, une édition Blu-ray et une édition Blu-ray 3D.

    Le film est édité par M6 vidéo, l'éditeur à l'origine de la très belle édition collector de Caligula (1980) de Tinto Brass (voir notre article). Mais pour Pompéi, l'éditeur propose une édition DVD quelque peu décevante. L'édition simple ne propose qu'un commentaire audio du réalisateur, une bande-annonce et des scènes coupées, qui n'offrent en vérité que quelques secondes de plus de plusieurs scènes du film. Il ne s'agit donc pas de scènes inédites. Elle nous prive aussi du making-of de 40 minutes disponible sur les éditions Blu-ray, seul bonus supplémentaire des deux autres éditions. Donc pas de véritable édition collector. L'édition Blu-ray 3D contient la version 2D et la version 3D. En ce qui concerne la jaquette, seule l'édition Blu-ray 3D est différente des autres, proposant un surétui cartonné en relief.




4 juillet 2014

Pompéi (2014), de Paul W.S. Anderson


    En l'an 79, la ville de Pompéi vit sa période la plus faste à l'abri du mont Vésuve. Milo, esclave celte en provenance d'Angleterre devenu gladiateur, rêve du jour où il pourra venger son peuple exterminé par l'Empire romain. Au même moment, le Vésuve se réveille lentement dans l'indifférence générale. Dans quelques heures la ville va être le théâtre d'une des plus grandes catastrophes naturelles de tous les temps...

Titre original : Pompeii
Réalisation : Paul W.S. Anderson
Acteurs principaux : Kit Harington, Carrie-Anne Moss, Emily Browning, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Jessica Lucas, Jared Harris, Kieffer Sutherland...
Genre : Péplum graphique sur fond de catastrophe naturelle
Année de sortie : 2014
Tous publics


« Voyons si un Romain peut mourir à l'égal d'un gladiateur. Un gladiateur, ça ne supplie pas ! »

                                                 Adewale Akinnuoye-Agbaje, dans le rôle d'Atticus



26 juin 2014

DVD : La Chute de l'Empire romain (1964), d'Anthony Mann

    La Chute de l'Empire romain, le quarante-deuxième film du réalisateur américain Anthony Mann, sorti en 1964, a connu beaucoup d'éditions en DVD. La première date du 21 juillet 1999. Il s'agit d'une édition simple éditée par Opening. Le film va par la suite se retrouver dans des coffrets regroupant plusieurs péplums, et va souvent être proposé avec Le Cid (1961), un autre film d'Anthony Mann, comme avec le coffret double DVD édité encore par Opening, dans la collection « Les films de ma vie », qui sortira le 15 février 2007. Peu de temps après, Opening l'éditera de nouveau dans la « Peplum collection ». Mais parmi toutes ces éditions, mise à part des bandes-annonces et des filmographies, il n'y a pas l'ombre d'un bonus.

    Il faudra attendre le 4 septembre 2013 pour avoir droit à une belle édition de La Chute de l'Empire romain. Edité par Filmedia, le film est proposé dans une édition collector double DVD, avec un surétui cartonné. Filmedia redonne du souffle au film grâce à un nouveau master qui donne à voir une image soignée et très peu granuleuse, aux magnifiques couleurs. Du côté des bonus, l'éditeur nous gâte, avec « plus de 3h30 de bonus ! ». Ceux-ci sont séparés en deux partie : une première qui s'intitule « Autour de La Chute de l'Empire romain » et qui traite du film de Mann, et une deuxième plus générale et qui s’attarde davantage sur l'histoire, intitulée « Le peplum ».

    La première partie propose une interview très intéressante et précise du point de vue historique de l'universitaire Claude Aziza à propos de la question de la chute de l'Empire romain. On retrouve aussi l'analyse de points précis du film comme l'analyse d'une séquence par Jean Douchet et l'étude de la passion de Commode pour les gladiateurs. Pour ce dernier bonus, des informations précises sont parasitées par de ridicules vidéos de démonstration de combats de gladiateurs amateurs, probablement la vidéo de vacances de l'intervenant. Le supplément le plus intéressant de cette première partie est le making-of d'origine, « Roma in Madrid », raconté par l'acteur James Mason, qui interprète dans le film le rôle de Timonides.

    La deuxième partie propose essentiellement des interviews de Claude Aziza retraçant l'histoire du peplum, et l'étude d'un « retour du peplum » par Christophe Champclaux, autour du film Les Travaux d'Hercule (1958) de Pietro Francisci et de la figure de l'interprète du célèbre héros, Steve Reeves. Cette deuxième partie propose aussi un bonus inédit, le téléfilm Hercule et la princesse de Troie (1964) de Albert Band dans son intégralité et avec sa meilleure remasterisation d'une copie abîmée et perdue.


18 juin 2014

Personnage : Marc Aurèle


    Né à Rome en 121 et mort en 180, Marc Aurèle est un empereur et un philosophe romain de la période antonine, étant le fils adoptif et le successeur de l'empereur Antonin le Pieux (86-161). Il jouit dès son enfance d'une éducation prestigieuse, après être devenu chevalier à l'âge de six ans. Il s'adonne au stoïcisme dès l'âge de quatorze ans, et y restera fidèle toute sa vie.

    A la mort de son prédécesseur, en 161, Marc Aurèle prend le pouvoir, en partage avec son frère adoptif Lucius Vérus. En 165, les Romains remportent une victoire importante contre les Parthes en Orient, et ramènent avec eux, à leur retour au pays, la peste. Très vite, l'épidémie dévaste et affole Rome, ce qui met la ville en situation de faiblesse. Les Germains, profitant de cet affaiblissement, franchissent le Danube et envahissent l'Italie. C'est la première fois depuis deux cents ans qu'un peuple étranger envahit le pays. Après une crise importante, l'ordre est finalement rétabli. Durant ce temps, Marc Aurèle constituait ses Méditations, une sombre présentation du stoïcisme.

    A la fin de sa vie, Marc Aurèle renouvèle ses tentatives d'annexer l'Europe, un projet abandonné par Auguste deux cents ans plus tôt. Marc Aurèle meurt et Commode (161- 192) lui succède.


    Son œuvre écrite représente l'un des derniers grands témoignages du stoïcisme antique.

    « Il est utile à chaque être de se conformer à sa constitution et à sa nature propre ; or ma nature est celle d'un être raisonnable et sociable ; ma cité et ma patrie, comme Antonin, c'est Rome ; et, en tant qu'homme, c'est le monde. Ce qui est utile à ses cités, voilà les seuls biens pour moi » (Pensées, 6, 44)

3 juin 2014

La Chute de l'Empire romain (1964) d'Anthony Mann


    Sentant la mort approcher, l'empereur Marc Aurèle désigne son fidèle Livius pour lui succéder. De peur de se voir dépossédé du trône, Commode fait assassiner son père Marc Aurèle. Acclamé par les soldats, il condamne à l'exil sa sœur Antonia et son ami Livius. Les années passent... Fou, incontrôlable, Commode provoque par ses actes la révolte des provinces de l'Est. C'est le début du déclin de Rome...

Titre original : The Fall of the Roman Empire
Réalisation : Anthony Mann
Acteurs principaux : Stephen Boyd, Sophia Loren, Christopher Plummer, James Mason, Alec Guinness...
Genre : Grand classique et canon du péplum à grand spectacle
Année de sortie : 1964
Tous publics






             « Non Livius, ne me ramène pas sa tête, je ne saurais qu'en faire. Je le veux vivant. »

                                                                      Alec Guinness, dans le rôle de Marc Aurèle


7 avril 2014

Exposition : Moi, Auguste, empereur de Rome...

    Du 19 mars au 13 juillet, le Grand Palais nous propose une exposition consacrée à l'Empereur romain Auguste, intitulée « Moi, Auguste, Empereur de Rome... ». Organisée à l'occasion du bimillénaire de sa mort, cette exposition retrace la vie de ce grand empereur, successeur de César, ayant régné de 27 avant JC jusqu'en 14 après JC.

    Divisée en sept parties à thèmes, on découvre différentes facettes du personnage et de la vie à son époque, à travers des objets archéologiques de toutes sortes. Comme le titre l’indique, l'exposition est tout d'abord centrée sur la personne d'Auguste, sur ses relations avec les différents protagonistes qui lui sont contemporains, collaborateurs ou membres de sa famille, puis à ses différentes interventions dans la ville de Rome ou à sa politique, ainsi qu'aux conditions de vie des habitants de l’Empire.

    Le contexte historique y est très détaillé. Cependant, on croule rapidement sous les informations, et mieux vaut avoir quelques connaissances préalables pour s’intéresser pleinement à tous les trésors d'archéologie qui sont rassemblés pour l'occasion.

    Le plus remarquable dans cette exposition repose sur la diversité des pièces exposées : bustes des membres de la famille, divers entablements en marbre, pièces de monnaie, sculptures en pieds, bijoux et réceptacles, ainsi que de très belles peintures murales, et accessoires de vaisselle...

    On recommande donc vivement la visite de cette exposition qui, bien qu'un peu longue, est tout à fait passionnante et un vrai régal pour les yeux. Passionnés d'objets antiques, courez-y !
Nous vous conseillons la nocturne du mercredi soir, l'exposition est quasiment vide.

6 avril 2014

Personnage : Déjanire



    Déjanire est la dernière épouse mortelle du héros Hercule (Héraclès en grec). Elle est aussi la fille d'Althée et d'Oenée, et la mère d'Hyllos, Macarie, Glénéos et Hoditès. Elle a comme frère Méléagre, mort dans des circonstances dramatiques. Aux Enfers, Hercule le rencontre et, ému par son récit, lui promet d'épouser sa sœur Déjanire.

    Déjanire est alors la princesse de Calydon, quand Hercule revient de ses Douze Travaux pour l'épouser. Après la naissance d'Hyllos, il partent en Thessalie et Hercule y mènent trois guerres. Au cours de l'une d'entre elles, Hercule s'éprend pour la fille de son ennemi Amyntor, puis file le parfait amour avec une autre, Omphale, la reine de Lybie, pendant trois ans. Déjanire, restée à la cour de Trachis, apprend les aventures de son époux.


    Elle semble réagir avec indifférence, jusqu'au jour où Hercule revient à Trachis avec Iole, sa dernière maîtresse. La jalousie de Déjanire éclate, et elle décide de reconquérir celui qu'elle aime. Elle répand sur une tunique un philtre d'amour que lui avait donné le centaure Nessos avant de mourir à ses côtés. Elle donne le vêtement à Hercule, qui l'enfile. Mais le philtre d'amour se révèle être un poison mortel, dont Hercule n'échappe pas. En apprenant la mort de son époux, Déjanire, désespérée, se suicide.


31 mars 2014

Personnage : Hercule



    Hercule est un héros latin directement inspiré de la mythologie grecque avec le personnage d'Héraclès, un héros qui figure dans la littérature grecque depuis Homère. Il est donc un personnage fictif, mi-homme mi-dieu. Son père n’est autre que Zeus, le roi des dieux, et sa mère Alcmène, humaine et reine de Mycènes. Déjà au berceau, il étrangle les deux serpents que Héra, jalouse des infidélités de son mari, envoie dans son berceau pour se venger. Il s'agit là de son premier exploit extraordinaire, qui sera suivi par tant d'autres.

    Hercule est notamment très connu pour avoir accompli Douze Travaux, sous les ordres d’Eurysthée, roi de l’Argolide, dont le premier et le plus connu est de tuer le Lion de Némée, duquel il va tirer ses attributs, la peau de lion et une massue.


27 mars 2014

Les Amours d'Hercule (1960) de Carlo Ludovico Bragaglia


    Désireux de venger sa femme assassinée par le roi d'Ecalia, Hercule s'éprend de la fille de celui-ci, Dejanire...

Titre original : Gli amori di Ercole
Réalisation : Carlo Ludovico Bragaglia
Acteurs principaux : Mickey Hargitay, Jayne Mansfield, Massimo Serato...
Genre : film d'aventures mythologiques sentimental
Année de sortie : 1960
Tous publics



« Nous n'aurons plus de repos. Depuis toujours le sang appelle le sang et la vengeance appelle la vengeance »

                                                                                         Tamanto, dans Les Amours d'Hercule




18 mars 2014

Personnage : Léonidas 1er


    Né vers 540 et mort en 480 avant notre ère, Léonidas 1er, membre de la famille des Agiades, est le roi agiade de Sparte de 489 à 480. Il est le troisième fils du roi Anaxandridas II et le frère de Cléombrote et Dorieus, cité dans le livre V de L'Enquête d'Hérodote.

    Vers 490, le roi achéménide Xerxès 1er prépare une invasion de la Grèce continentale. Le roi de Sparte est alors Démarate. La situation devient tendue et le roi trouve la mort en 491.

    Les tensions avec le roi Xerxès donnent lieu, le 11 août 480, à la bataille des Thermopyles, la célèbre bataille qui oppose une alliance des cités grecques à l'empire achéménide, durant laquelle Léonidas 1er trouve la mort. Les grecs représentaient 700 fantassins contre plusieurs dizaines voire centaines de milliers de soldats perses. C'est après la retraite d'un grand nombre de soldats que Léonidas 1er se retrouve à la tête de 300 soldats spartes, sans compter les soldats de Thèbes et de Thespies. Afin de retarder l'attaque ennemie et de permettre une meilleure défense des Grecs repliés, il se lancent dans un combat funeste et sans échappatoire. 

16 mars 2014

Spartatouille (2008), de Jason Friedberg et Aaron Seltzer


    Même si ils ne sont que 13, les athlètes huilés de l'armée spartiate en ont dans le slip en cuir ! Et il en faut pour affronter Xerxès et ses armées sanguinaires (coachées par Ghost Rider et Rocky Balboa !...), pendant que les traîtres sont bien décidés à rentrer dans la reine...

Titre original : Meet the Spartans
Réalisation : Jason Friedberg et Aaron Seltzer
Acteurs principaux : Sean Maguire, Carmen Electra, Kevin Sorbo...
Genre : Parodie de film sauce pipi-caca
Année de sortie : 2008
Tous publics


« Aucun sang ne sera versé si vos hommes bâtissent des pyramides, si vos femmes assouvissent ses désirs, et si vos enfants... fabriquent des Nike en Chine »


                                                                                                              Le messager de Xerxès



6 mars 2014

Personnage : Boadicée

Boadicée haranguant les
Bretons
, de John Opie
 
    Boadicée est une reine du peuple britto-romain des Iceni, des régions aujourd'hui appelées le Norfolk et le Suffolk, au nord-est de la Bretagne entre le 1er siècle avant notre ère et le 1er siècle de notre ère, et au nord-est de la province romaine de Bretagne.

    Née en 30 et morte en 61 de notre ère, elle est l'épouse de Prasutagos, le roi des Icéniens et de l'île de Bretagne. A la mort de son époux, elle devient la reine des Icéniens et prend les armes contre les romains qui occupent l'île. Après avoir été flagellée, elle lève une armée et mène une vengeance sanglante, qui provoquera la colère de l'empereur Néron.

    Il y a plusieurs versions de la mort de Boadicée. Selon certains auteurs, elle se suicide, et pour d'autres, elle meurt de maladie après son arrestation.



19 février 2014

La Reine des Vikings (1967), de Don Chaffey


    L'action se situe au temps où l'Empire romain s'étendait aux confins de la Terre. Après la mort du roi de Grande-Bretagne, sa fille Salina est désignée comme son héritière. Elle doit garantir la co-existence pacifique avec les autorités romaines. Mais si le gouverneur traite les sujets britanniques avec respect, son second entend affirmer la domination romaine avec férocité. La révolte gronde...


Titre original : The Viking Queen

Réalisation : Don Chaffey
Acteurs principaux : Don Murray, Carita, Donald Houston, Andrew Keir...
Genre : film d'aventure à l'eau de rose
Année de sortie : 1966
Tous publics


"Dans son bout d'essai, Carita démontra qu'elle possédait le charisme, l'allure et l'autorité naturelle nécessaire au rôle."



                                     Article du magazine du distributeur Warner-Pathe New, 1er avril 1967



5 février 2014

A lire : Peplum, l'Antiquité fantasmée

Yul Brynner dans
Les dix commandements (1956)

    A l'occasion de l'exposition « Peplum » au Musée gallo-romains de Lyon du 9 octobre au 2012 au 7 avril 2013, le magazine Beaux Arts avait sorti un hors-série consacré à cette exposition et au thème qu'elle traitait : le genre du péplum. Cet ouvrage, ou fascicule, intitulé Peplum, L'Antiquité fantasmée, est paru le 7 novembre 2012. Les ouvrages sur le sujet sont plutôt rares, et lorsqu'il y en a, ils sont souvent pointus ou introuvables. Cet ouvrage permet une approche simple du genre, en adaptant un style synthétique et général. Ainsi il présente les grands films des débuts à nos jours, en passant par l'âge d'or du péplum et son renouveau. Peplum, L'Antiquité fantasmée pose aussi trois questions sur les manières de reconstituer l'Antiquité, présente les grandes figures du péplum, tels qu'Elizabeth Taylor, Yul Brynner, Steve Reeves ou encore Kirk Douglas, et révèle au lecteur dix « secrets du péplum » autour de tournages de grands films, tous plus insolites les uns que les autres. Le hors-série s'attarde également sur l'art pompier, en lien évident avec le genre cinématographique. Il s'ouvre avec une interview de Nathalie Crinière, la scénographe de l'exposition « Peplum », et se clôt avec une liste de dix films illustrant le mieux le péplum. L'ouvrage donne la parole à l'historien Claude Aziza, au journaliste Rafael Pic, à l'historien du cinéma Hervé Dumont ou encore à l'archéologue et architecte Jean-Pierre Adam.

31 janvier 2014

DVD : Caligula (1980), de Tinto Brass

    Caligula, film réalisé en 1979 par Tinto Brass, réalisateur de films érotiques tels que Salon Kitty (1975) et Paprika (1991), avait déjà connu des éditions simple et collector double DVD le 8 mai 2003 grâce à Metropolitan, désormais toutes deux épuisées en magasin. En plus de l’édition simple de la version soft du film, l’édition collector présentait un beau coffret qui proposait la version longue non censurée du film et de nombreux bonus, comme le making-of du film, « les secrets d’un tournage mouvementé » par le producteur Bob Guccione et une interview de Tinto Brass.

    Mais c’est le 18 octobre 2011 qu’est rendue au film une réédition prestigieuse grâce à M6 Vidéo, qui propose un nouveau master restauré de Caligula, dans une édition simple de la version courte censurée du film et dans une « édition impériale » triple DVD, la meilleure, proposant la version courte (1h37) et la version longue non censurée (2h24). En plus d’une jaquette plutôt chiadée, cette édition est garnie de nombreux bonus, comme le making-of d’origine de 55 minutes ou des entretiens avec le cinéaste et avec l’équipe du film, dont certains suppléments inédits par rapport à l’édition de Metropolitan. On regrette tout de même que le bonus « les secrets d’un tournage mouvementé » par Bob Guccione ne soit pas de la partie. La restauration de Caligula vaut vraiment le coup, avec une esthétisation des couleurs et une netteté probantes qui rendent la grâce au film polémique de Tinto Brass.

29 janvier 2014

Personnage : Drusilla



    Julia Drussilla est la sœur de l'empereur romain Caligula, née en 16 et morte en 38 de notre ère. 

    Elle est la maîtresse se son frère de ses 13 ans jusqu'à sa mort, à 22 ans. Cette relation incestueuse lui permet d'être la première femme considérée comme héritière de l'Empire, selon la volonté de l'Empereur. Elle est aussi la première femme a être déifiée, c'est à dire à être élevée au rang d'un dieu, comme l'étaient les empereurs suivant la tradition. 




Personnage : Claude



    Claude est le quatrième empereur romain qui succède à Caligula, son neveu, en 41. Né en 10 avant notre ère et mort en 54, il est le dernier survivant de la famille.

    Il est dit beaucoup de choses contradictoires à son sujet, notamment à propos de son caractère. Toutefois, il est avéré qu'il est bègue. On assiste sous son règne à une nouvelle expansion de l'Empire romain, qui s'agrandit de la Thrace et de la Judée, mais surtout des îles britanniques, appelées Bretagne. Claude s'éloigné des scandales et de la débauche de son neveu Caligula, et mène une politique plus active.

    Il meurt empoisonné, peut-être par sa dernière femme Agrippine, qui veut que son fils Néron accède au pouvoir, avant que Britannicus, l'héritier légitime de Claude, ne soit en capacité de gouverner.

Personnage : Caligula

    Caligula est un empereur romain, le troisième après Auguste et Tibère, qui règne de 37 à 41 de notre ère. Il est le fils adoptif de l'empereur précédent, Tibère. Il se fait reconnaître au Sénat comme son unique successeur, en écartant Gemellus du trône.


    Il devient très vite un despote. On lui attribue souvent le titre d'« empereur fou », à cause de sa personnalité tyrannique et mégalomane, qui pourrait provenir d'un dérangement cérébral. Aujourd'hui, les thèses concordent à dire que sa folie aurait plutôt été feinte que réelle. Cet empereur s'est donc illustré par sa cruauté et sa débauche.

    Il est assassiné à l'âge de vingt-huit ans, par des soldats à son service. Bien que la cause de cet assassinat soit encore obscure, on présume qu'il s'agirait d'un meurtre d'ordre privé et non pas politique.

28 janvier 2014

Caligula (1980), de Tinto Brass

    Après avoir orchestré l’assassinat de Tibère, son grand père adoptif, Caligula devient empereur de Rome et reçoit les pleins pouvoirs du Sénat. Paranoïaque, méprisant et faisant fi des susceptibilités de son entourage, Caligula entame un règne aussi bref que sanguinaire. Véritable despote, il tyrannise ses proches, allant jusqu’à obliger les femmes des sénateurs à se prostituer pour rétablir les comptes de Rome et forçant le Sénat à nommer son cheval consul. Affichant sa relation incestueuse avec sa sœur, marié avec une courtisane, Caligula mène une vie de débauche, se vautrant dans la luxure et le stupre. Multipliant les décisions impopulaires et se faisant de nombreux ennemis, Caligula connaîtra une fin tragique.

Titre Original : Caligula
Réalisation : Tinto Brass
Acteurs principaux : Malcom McDowell, Teresa Savoy, Helen Mirren, Peter O’Toole…
Genre : péplum érotique
Année de sortie : 1980
Interdit aux moins de 16 ans



« Bien que j’ai revêtu la forme de Caius Caligula, je suis tous les hommes sans en être aucun. 
Donc, je suis un dieu. »

                                                                    Malcom McDowell, dans Caligula